Des oiseaux sur une voie romaine

La presqu’île de Tarquimpol, qui s’avance sur l’étang de Lindre, s’inscrit dans un milieu naturel tout à fait exceptionnel et d’intérêt mondial. Sous ce paysage préservé d’étangs, de prairies, de cultures, de roselières, de forêts et de village, un autre trésor se cache : les restes de Decempagi, l’ancien Tarquimpol, une ville à l’activité débordante qui s’étendait, voici 2000 ans, sur plus de 60 hectares. Avec une capacité d’environ 10 000 places, l’un des plus grands théâtres de la Gaule y fut érigé, témoignant de son attractivité passée. 

Sanctuaire majeur, capitale du Saulnois antique, ville-étape et porte d’entrée sur le pays salin, bastion militaire entouré de remparts, Tarquimpol est passé d’une ville-étape sur la grande voie romaine à une étape sur la route des oiseaux.

Le projet muséographique et scénographique regroupe la création d’un parcours extérieur mettant en avant les vestiges antiques dans le site et la richesse de la biodivsersité de la réserve naturelle, et un centre d’interprétation permettant  une lecture approfondie de ce site remarquable. Les oiseaux deviennent les narrateurs de cette histoire riche et complémentaire de ce village de 68 habitants.